jeudi 20 février 2025

Le crépuscule des espérances

Le soleil, las, s'efface à l'horizon marin,

ses reflets d'or dansent sur les vagues lointaines,

tandis que le vent berce un passé incertain,

et la mer soupire, lourde de ses haleines.


Les rues, jadis pleines de rires éclatants,

s'étirent maintenant sous un ciel de mémoire,

où les gazogènes et les cafés fumants

s'effacent doucement, comme un rêve sans histoire.


Derrière les rideaux, des vies se sont écrites,

simples, mais traversées d'espoirs inavoués,

comme des pages blanches, sous la lune interdite,

où l'avenir se glisse, à pas lents et noués.


Pourtant, dans ce déclin, une lueur persiste,

un espoir ténu, né des cendres du passé,

qui révéle tout bas que la vie est artiste,

et que chaque fin cache un monde recommencé.


Didier Guy 

dimanche 16 février 2025

Les musiques du monde

Sous le ciel infini, le sitar résonne,

ses cordes d’or tracent des rêves lointains,

du Rajasthan aux plaines de Lahore,

chaque note danse, éveillant les matins.


Le djembé bat, cœur vibrant de l’Afrique,

ses percussions font trembler le désert,

dans chaque frappe, une âme magnifique,

chante l’espoir, la force, l’univers.


Le violon pleure, joyeux en Irlande,

ses mélodies font bondir les esprits,

sur des vertes collines, la terre est vivante,

et les pieds frappent, libres, dans la nuit.


De l’Amérique latine au flamenco,

les guitares brûlent, passionnées, ardentes,

le tango embrase, la salsa s’enflamme,

chaque rythme est une fête imprévue.


Ô musiques du monde, voix infinies,

vous êtes l’éclat de nos différences,

dans vos accords, l’humanité s’unit,

une symphonie sans frontières, immense.


Didier Guy

samedi 1 février 2025

Le Véhicule Patient

Je suis là, au bord de la route,

moteur grondant doucement,

comme un cœur qui bat dans l’attente.

Le temps s’étire,

mais je vois tout.


Ils se tiennent face à face,

leurs regards croisent le mien,

silencieux, mais pleins de sens.

Leurs mains vides,

comme des pages blanches,

prêtes à écrire un nouveau chapitre.


Je sens la chaleur du soleil sur mon capot,

l’odeur de l’essence qui se mêle à l’air frais.

Ils tremblent,

non de peur, mais de cette lumière

qui perce après l’orage.


Un sourire éclaire leurs visages,

et dans ce sourire,

je vois les années traversées,

les larmes séchées,

les rires oubliés.


Je patiente,

comme un pont vers demain.

Prends ma main,

non pour effacer,

mais pour marcher ensemble

sur ce chemin fragile,

où la paix s’invente

dans l’audace de croire encore.


Didier Guy


L' Encre Vive

L'encre coule, rouge et vive, sur la page, elle s'étale, une vie naît, fugitive, sous la main qui la révèle. Le poète, tel un créate...