Je suis là, au bord de la route,
moteur grondant doucement,
comme un cœur qui bat dans l’attente.
Le temps s’étire,
mais je vois tout.
Ils se tiennent face à face,
leurs regards croisent le mien,
silencieux, mais pleins de sens.
Leurs mains vides,
comme des pages blanches,
prêtes à écrire un nouveau chapitre.
Je sens la chaleur du soleil sur mon capot,
l’odeur de l’essence qui se mêle à l’air frais.
Ils tremblent,
non de peur, mais de cette lumière
qui perce après l’orage.
Un sourire éclaire leurs visages,
et dans ce sourire,
je vois les années traversées,
les larmes séchées,
les rires oubliés.
Je patiente,
comme un pont vers demain.
Prends ma main,
non pour effacer,
mais pour marcher ensemble
sur ce chemin fragile,
où la paix s’invente
dans l’audace de croire encore.
Didier Guy
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