ses doigts mouillés froissent le matin.
Un soupir tremble au creux du vent,
offert au sol comme un parchemin.
Le ciel s'effiloche dans les ramées,
chaque goutte enserre un battement.
Le tronc respire, blessure fermée,
portant la trace du dénouement.
Rien ne parle, tout écoute en secret :
Les pierres boivent, les racines s'étirent.
Un ver germe sous la mousse discrète,
et la sylve reprend son empire.
Didier Guy
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