Le soleil, las, s'efface à l'horizon marin,
ses reflets d'or dansent sur les vagues lointaines,
tandis que le vent berce un passé incertain,
et la mer soupire, lourde de ses haleines.
Les rues, jadis pleines de rires éclatants,
s'étirent maintenant sous un ciel de mémoire,
où les gazogènes et les cafés fumants
s'effacent doucement, comme un rêve sans histoire.
Derrière les rideaux, des vies se sont écrites,
simples, mais traversées d'espoirs inavoués,
comme des pages blanches, sous la lune interdite,
où l'avenir se glisse, à pas lents et noués.
Pourtant, dans ce déclin, une lueur persiste,
un espoir ténu, né des cendres du passé,
qui révéle tout bas que la vie est artiste,
et que chaque fin cache un monde recommencé.
Didier Guy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire