L'ordre des saisons se brise et se renverse.
Un été figé dort sous un linceul froid.
Mais au cœur du blanc, une force perverse,
ouvre une faille où le pourpre se voit.
C'est un jet de braise en plein ciel de craie,
un coup de couteau dans la chair du temps.
Le gel sur la langue a la morsure du haï,
un feu qui se prend dans les fils du vent.
La loi est rompue, le théâtre bouleversé.
L'hiver, en cœur, porte un jour consumé.
Un signal bref dans l'immense pâleur,
cicatrice ardente au flanc du malheur.
Didier Guy
Die deutsche Übersetzung des Gedichts ist hier verfügbar.
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