Je parcoure ces lignes comme un sentier,
où chaque signe est une pierre posée.
L'oeuvre n'est pas mienne, mais je l'ai vue naître,
un édifice lent, sans fin imposée.
Les mains ont passé, anonymes et sages,
traçant des ponts que je ne franchirai pas.
Leur héritage est un sol sans orage,
un socle offert à qui viendra plus bas.
Je ne graverai pas mon nom dans l'argile,
mais j'ajoute une pierre, humble et discrète.
Le temps est notre unique et patient stile,
et le code ouvert, notre terre secrète.
Didier Guy
Die deutsche Übersetzung des Gedichts ist hier verfügbar.
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