Sur le bitume brûlant, je roule sans frein,
à travers des villes mortes, sous un ciel incertain.
Chaque kilomètre, une promesse envolée,
comme le vent vif qui murmure, sans jamais s'arrêter.
Des rêves perdus, éparpillés en chemin,
comme des feuilles d’automne, emportées par le destin.
À la recherche d’un amour, d’une chaleur éphémère,
mais tout se dissipe dans le creux de l'hiver austère.
Les haltes volées dans cette solitude infinie,
des refuges éphémères où l’esprit s’endurcit.
Un sourire discret, un café échangé,
puis je repars, l’âme toujours enchaînée.
La route est ma maison, j'accepte enfin,
que l’amour peut naître d’un instant anodin.
Dans les liens fragiles, les rencontres furtives,
je découvre la grâce dans l’éphémère des choses fugitives.
Et dans ce vent qui souffle, tantôt calme, tantôt violent,
je trouve une paix nouvelle, réconcilié avec l’instant.
Didier Guy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire