Dans la nuit, un voile noir se déploie,
les rues de la ville dansent avec les ombres.
Le poète nocturne, carnet en main,
saisit les éclats d'inspiration que le noir offre.
Chaque coin de rue, chaque murmure du vent,
des vers oubliés, des rêves en attente.
La nuit, alliée silencieuse, complice des libertés,
offre des aventures que le jour ne saurait donner.
Il s’immisce dans les ruelles sombres,
croise le regard du voyou, sourire audacieux.
Ensemble, ils arpentent les pavés usés,
échappant à la monotonie du monde diurne.
Sur un banc à l’abribus, la femme fatale,
beauté mystique, fumée en volutes éphémères.
Le poète s'approche, cœur battant,
capturé par l’énigme qu’elle représente.
La nuit continue de se peindre,
couleurs vives et ombres profondes.
La mystérieuse apparaît, muse errante,
faisant vibrer les cordes de l’âme des rêveurs.
Le rêveur se joint à leur cercle,
regard lointain, sourire mélancolique.
Il parle de voyages imaginaires,
horizons qu'il espère atteindre un jour.
Mais la nuit, bien qu’envoûtante, ne dure jamais,
le jour approche, brisant l'enchantement.
Le poète, conscient de l'éphémère beauté,
porte une promesse : revenir chaque nuit.
Didier Guy
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