Une année s’érige, entre ombre et clarté,
où le masque demeure et l’air semble oppressé.
Les danses incertaines des variantes passées,
offrent un bal étrange aux nations fatiguées.Les robots avancèrent, conquérant nos foyers,
tandis que Dame Terre réclamait son laurier.
Les vents et les soleils éclairèrent nos nuits,
chassant peu à peu l’ombre des jours enfouis.Dans le tumulte ardent des chaînes secouées,
le monde hésitait, aux tensions dévoué.
Les paroles volaient, des poignées de mains,
aux cris éclatants des discours sans demain.Mais parmi les éclats, l’avenir se dessine,
énergies plus pures, pensées cristallines.
Les hommes s’élèvent, déployant leur savoir,
contre un ciel chargé d’un nuage d’espoir.Les marchés oscillants et les flux perturbés,
traçaient des chemins aux passés enturbannés.
Pourtant, sous l'effort, s'élève une rengaine,
celle d’un demain où l’espoir nous entraîne.Ainsi, 2024, entre rires et douleurs,
écrivit son histoire, entre peine et ardeur.
Un pont vers demain, au milieu des tempêtes,
où l’homme, conquérant, jamais ne s’arrête.Didier Guy
mardi 31 décembre 2024
L’ombre et la lumière de 2024
dimanche 29 décembre 2024
Les Ailes de l'Aube
Dans l'obscur silence des matins déchirés,
où les rêves
d'enfants se brisent en éclats,
les sourires d'antan,
doucement retirés,
laissent place aux tourments des intimes
combats.
Sous le ciel assombri des heures angoissées,
les jeux innocents ont déserté les cours,
et dans
leurs yeux brillants, les larmes amassées
racontent en
silence leur quête de secours.
Les nuits sont peuplées
d'ombres menaçantes,
où dansent les fantômes d'un passé
brutal,
tandis que leurs âmes, jadis si confiantes,
cherchent dans le noir un repos matinal.
Mais au
cœur des ténèbres germe l'espérance,
portée par des mains
tendues avec amour,
ces gardiens patients qui, dans leur
vigilance,
guident les pas tremblants vers un nouveau
jour.
Les graines de courage, semées avec soin,
fleurissent lentement dans les jardins blessés,
et
chaque petit geste, même le plus loin,
aide à reconstruire
les ponts fracassés.
Dans cette traversée des heures
incertaines,
la force de l'enfance refuse de plier,
car
même au plus profond des plus sombres peines,
l'aurore finira
par tout purifier.
Si le temps parfois semble suspendu,
l'espoir, tel un phare, guide vers demain,
et dans
chaque sourire enfin rendu,
se dessine l'aube d'un nouveau
chemin.
Didier Guy
Les Terres Déchirées
Sous les cieux d'orient où grondent les orages,
Les peuples
divisés contemplent leurs rivages.
Le temps s'est arrêté sur
les champs dévastés,
Où les rêves d'hier se trouvent
confrontés.
Les vents de l'histoire ont soufflé
sur les plaines,
Emportant dans leur cours les espoirs et les
peines.
Les murs se sont dressés, invisibles remparts,
Séparant
les destins, déchirant les regards.
Dans l'ombre
des cités aux façades meurtries,
Les larmes des enfants
arrosent leur patrie.
Les routes de l'exil s'ouvrent dans la
nuit,
Pendant que le silence étouffe chaque bruit.
Les
champs de tournesols inclinent leurs visages,
Témoins
silencieux de la force des âges.
Les mines abandonnées
murmurent leur chagrin,
Dans le creux des vallées où dort un
vieux refrain.
Les ponts sont écroulés sur les
eaux troubles,
La paix s'est envolée comme un mirage
double.
Les drapeaux déchirés flottent dans le vent
froid,
Tandis que les saisons ignorent tous les
droits.
Pourtant dans les décombres germent les
espérances,
Les mains se tendent encore malgré la
souffrance.
L'aube nouvelle attend son heure pour briller,
Sur
ces terres meurtries qu'il faudra réveiller.
Les
peuples dispersés gardent en leur mémoire
Les chants de leurs
aïeux et leur ancienne histoire.
L'avenir se dessine au-delà
des combats,
Dans l'espoir d'une paix qui ne se taira pas.
Didier Guy
jeudi 19 décembre 2024
Les Étoiles des Corons
Dans
les corons, je lève les yeux, je rêve des cieux,
un voile de
gris recouvre nos lieux,
mais au loin, les étoiles brillent,
scintillent,
elles susurrent des promesses, elles
m'émerveillent.
Mon frère, l’âme au feu, plonge
dans la nuit,
les ombres de la terre s’ouvrent, il fuit,
chaque coup de pioche résonne dans mon cœur,
tandis
que son regard perdure, plein de chaleur.
Entre les murs
serrés, les rires m’enlacent,
ma mère, dans la cuisine,
fait danser les traces,
son rire doux, léger comme un oiseau,
répand l’espoir parmi le lourd fardeau.
Nous
partageons les rêves, loin de la poussière,
là où les
étoiles s’éveillent, au-delà des frontières.
Et dans
chaque assiette, une histoire s’écrit,
une ode à la vie, à
la joie, à l’envie.
Une nuit, sous les gouttes qui
tombent en cadence,
mon frère écrit ses vœux, tisse son
existence,
je me perds dans le ciel, je cherche ma voie,
là
où dans le noir, je trouve ma foi.
Les jours défilent,
mais dans nos cœurs,
les liens se forgent, dans la sueur,
dans les pleurs,
je sais que jamais, nous ne serons seuls,
car ensemble, nous portons ce rêve en nos yeux.
Didier Guy
mercredi 18 décembre 2024
L'Appel de l'Ami
Dans la ville, géante au souffle froid,
je trouve en toi un phare au cœur des flots,
ton éclat perce mes nuits, trace sa voie,
guidant mes pas, tu fendais les ombres clos.
Chaque rêve se tresse en secret silence,
tes mots flottaient, mystère et symphonie,
comme un secret qui se tisse en cadence,
liant nos âmes d’une tendre harmonie.
L’amitié, plus qu’un simple vent subtil,
un fil d’argent, tendu entre deux mondes,
et dans tes yeux, l’éternité fertile,
un feu brûlant, serein sous tes ondes.
Je tends la main, je tends mon âme, apaisé,
prêt à plonger dans ton ciel enflammé.
samedi 7 décembre 2024
Au-delà du Voile
Quand
le dernier souffle s’élèvera,
je marcherai vers
l’horizon,
le regard empreint de nos lumières partagées,
et
la promesse gravée dans l’étoffe des cieux.
Chaque battement de l’univers
porte l’écho de ton
être.
Ni ombre ni nuit
ne pourront voler
l’éternité
que nous avons bâtie.
Je m’effacerai doucement,
comme un souffle laissé au
vent,
glissant sur ta peau en souvenirs d’aube,
réveillant
ton sourire d’un frisson léger.
Et si le soleil devait s’éteindre
en me laissant seul sous
un ciel muet,
je garderai ton éclat entre mes doigts
fermés,
telle une prière contre l’infini.
Je reviendrai
pas comme un fantôme,
mais comme un rêve
doux et familier,
un souffle de brise qui caresse
l’endroit
où ton cœur se repose.
Quand mon heure viendra,
et que l’horizon se drapera de
silence,
je tiendrai ta main,
et dans ce simple
geste,
l’éternité prendra sens.
Car l’amour ne s’arrête pas.
il se fond dans l’étoile
et l’infini.
Et au-delà de ma fin,
dans chaque battement
de vent et de lumière,
je serai là,
aimant encore.
Didier Guy
jeudi 5 décembre 2024
Les Visages Éternels
Dans
l’atelier perdu sous le ciel de Paris,
un homme dessine un
monde en lignes infinies.
Des figures s’élèvent, graciles et
troublantes,
leur regard de mystère à jamais les enchante.
Des masques d’Afrique aux formes d’un ailleurs,
ses mains
sculptent des corps aux courbes de splendeur.
L’amour guide
ses traits, son pinceau les éclaire,
mais l’ombre du destin
déjà plane, austère.
Une douce lumière, muse et flamme en un jour,
devint l’âme
d’un homme et la fin de l’amour.
Quand la vie se retire, le
pinceau se repose,
mais l’éclat de son art dans l’éternité
explose.
Sous les voûtes du temps, ses œuvres témoignent,
d’une
quête absolue où les âmes se joignent.
L’artiste repose,
mais son art demeure,
un hymne à la beauté, né d’un cœur
en douleur.
Didier Guy
mercredi 4 décembre 2024
Manège d’Amour
Dans la lumière douce d’un matin d’or,
deux âmes s’élancent, main dans la main, légères,
leur flamme, tel un soleil, dévoile les mystères,
et sous les cieux tranquilles, le temps se tord.
« Mon carrousel, c’est toi », souffle-t-il en douceur,
ses bras comme des ailes la portent au-delà,
même si le monde cessait d’être ici-bas,
leur passion brûle encore, au-delà des heures.
Sous les étoiles, ils s'enivrent, défiant l'instant,
leurs rêves infiniment vastes comme l'océan,
chaque éclat de rire balaye les tourments.
Et même si un jour tout venait à se taire,
leurs cœurs battraient encore, dans l'univers,
car leur amour transcende la Terre et le fer.
Didier Guy
mardi 3 décembre 2024
Routes Silencieuses
Dans l'aube frémissante des horizons lointains,
mon camion
scintille comme un vaisseau d'acier,
porteur de rêves, de
fragments et de destins
qui glissent sous mes roues, libres et
sans arrêt.
Bitume ondulant tel un ruban de vie,
paysages
qui dansent derrière mon pare-brise,
ma cabine est mon royaume,
mon sanctuaire, mon abri
où convergent les chemins, où le
silence se brise.
Le monde défile en fragments de
lumière,
cargaisons précieuses, secrets entreposés,
je
suis le gardien des routes passagères,
sculptant ma trace entre
monts et vallées.
Chaque virage raconte une histoire
muette,
chaque kilomètre est un pas vers l'inconnu,
ma
main sur le volant, ma pensée indiscrète
traversant les
espaces, les rêves à nu.
Didier Guy
L' Encre Vive
L'encre coule, rouge et vive, sur la page, elle s'étale, une vie naît, fugitive, sous la main qui la révèle. Le poète, tel un créate...
-
L'âme de la route Sous le poids des étoiles, dans l'ombre des grands cieux, ma cabine devient un temple silencieux. Les vers dansen...
-
Dans un monde où les lois se taisent, un homme se dresse, les foules il enlace. Populiste, autoritaire, il s'impose, son virilisme, u...