Dans les vitrines, des promesses scintillent, des rêves en carton, façonnés pour plaire. L'éclat du rouge, comme un cri qui s'agite, masque les douleurs que le cœur ne sait taire. Achète ta joie, mais à quel prix, dis-moi ? Les sourires vendus, goûts amers de l'absence, une lueur trompeuse, un reflet de choix, des ombres dansent, mènent à la décadence. Les rêves sont des pièces, échangées pour rien, les mots sont des chaînes, ligotant notre être. L'illusion d'un monde, un festin sans lendemain, le désir se fane, mais l'appétit s'apprête. Didier Guy
Les Visages Éternels
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Dans
l’atelier perdu sous le ciel de Paris,
un homme dessine un
monde en lignes infinies.
Des figures s’élèvent, graciles et
troublantes,
leur regard de mystère à jamais les enchante.
Des masques d’Afrique aux formes d’un ailleurs,
ses mains
sculptent des corps aux courbes de splendeur.
L’amour guide
ses traits, son pinceau les éclaire,
mais l’ombre du destin
déjà plane, austère.
Une douce lumière, muse et flamme en un jour,
devint l’âme
d’un homme et la fin de l’amour.
Quand la vie se retire, le
pinceau se repose,
mais l’éclat de son art dans l’éternité
explose.
Sous les voûtes du temps, ses œuvres témoignent,
d’une
quête absolue où les âmes se joignent.
L’artiste repose,
mais son art demeure,
un hymne à la beauté, né d’un cœur
en douleur.
Didier Guy
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Sous la peau du silence
La pluie court sur l'écorce, à pas lents, ses doigts mouillés froissent le matin. Un soupir tremble au creux du vent, offert au sol comme un parchemin. Le ciel s'effiloche dans les ramées, chaque goutte enserre un battement. Le tronc respire, blessure fermée, portant la trace du dénouement. Rien ne parle, tout écoute en secret : Les pierres boivent, les racines s'étirent. Un ver germe sous la mousse discrète, et la sylve reprend son empire. Didier Guy
L' Encre Vive
L'encre coule, rouge et vive, sur la page, elle s'étale, une vie naît, fugitive, sous la main qui la révèle. Le poète, tel un créateur, donne un souffle à chaque mot, son cœur bat, plein de chaleur, dans ce monde qu'il a bâti d'un seul trait. Les lettres dansent, s'animent, une histoire prend forme et vie, les rêves du poète s'allument, dans l'encre qui jamais ne tarie. Didier Guy
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