Illusions du Marché

  Dans les vitrines, des promesses scintillent, des rêves en carton, façonnés pour plaire. L'éclat du rouge, comme un cri qui s'agite, masque les douleurs que le cœur ne sait taire. Achète ta joie, mais à quel prix, dis-moi ? Les sourires vendus, goûts amers de l'absence, une lueur trompeuse, un reflet de choix, des ombres dansent, mènent à la décadence. Les rêves sont des pièces, échangées pour rien, les mots sont des chaînes, ligotant notre être. L'illusion d'un monde, un festin sans lendemain, le désir se fane, mais l'appétit s'apprête. Didier Guy

Les Visages Éternels

Dans l’atelier perdu sous le ciel de Paris,
un homme dessine un monde en lignes infinies.
Des figures s’élèvent, graciles et troublantes,
leur regard de mystère à jamais les enchante.

Des masques d’Afrique aux formes d’un ailleurs,
ses mains sculptent des corps aux courbes de splendeur.
L’amour guide ses traits, son pinceau les éclaire,
mais l’ombre du destin déjà plane, austère.

Une douce lumière, muse et flamme en un jour,
devint l’âme d’un homme et la fin de l’amour.
Quand la vie se retire, le pinceau se repose,
mais l’éclat de son art dans l’éternité explose.

Sous les voûtes du temps, ses œuvres témoignent,
d’une quête absolue où les âmes se joignent.
L’artiste repose, mais son art demeure,
un hymne à la beauté, né d’un cœur en douleur.

Didier Guy

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