Sous les cieux d'orient où grondent les orages,
Les peuples
divisés contemplent leurs rivages.
Le temps s'est arrêté sur
les champs dévastés,
Où les rêves d'hier se trouvent
confrontés.
Les vents de l'histoire ont soufflé
sur les plaines,
Emportant dans leur cours les espoirs et les
peines.
Les murs se sont dressés, invisibles remparts,
Séparant
les destins, déchirant les regards.
Dans l'ombre
des cités aux façades meurtries,
Les larmes des enfants
arrosent leur patrie.
Les routes de l'exil s'ouvrent dans la
nuit,
Pendant que le silence étouffe chaque bruit.
Les
champs de tournesols inclinent leurs visages,
Témoins
silencieux de la force des âges.
Les mines abandonnées
murmurent leur chagrin,
Dans le creux des vallées où dort un
vieux refrain.
Les ponts sont écroulés sur les
eaux troubles,
La paix s'est envolée comme un mirage
double.
Les drapeaux déchirés flottent dans le vent
froid,
Tandis que les saisons ignorent tous les
droits.
Pourtant dans les décombres germent les
espérances,
Les mains se tendent encore malgré la
souffrance.
L'aube nouvelle attend son heure pour briller,
Sur
ces terres meurtries qu'il faudra réveiller.
Les
peuples dispersés gardent en leur mémoire
Les chants de leurs
aïeux et leur ancienne histoire.
L'avenir se dessine au-delà
des combats,
Dans l'espoir d'une paix qui ne se taira pas.
Didier Guy
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