Dans l'arène où dansent les ombres du soir,
se dresse le temple aux colonnes d'ivoire.
Les bannières flottent sous un ciel troublé,
tandis que la foule attend, le cœur voilé.
Les marches de marbre portent les pas lourds
de ceux qui façonnent les nouveaux discours.
Dans l'air cristallin du matin glacé,
les rêves anciens semblent effacés.
Le vent de janvier souffle ses augures,
portant les présages de temps plus durs.
Les drapeaux claquent comme des avertissements,
annonçant l'aurore des bouleversements.
Sur les gradins dorés de la capitale,
s'alignent les figures du grand spectacle.
Chaque visage masque ses intentions,
sous le vernis des célébrations.
Dans ce théâtre aux décors majestueux,
se joue une pièce au script périlleux.
Les acteurs paradent, le regard altier,
pendant que tremblent les vieux piliers.
Didier Guy
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