tracé par des mains que nul ne relève.
Les murs sans contour serrent l'horizon,
où chaque pas semble une trahison.
Les idées flottent, oiseaux sans repos,
se heurtant aux parois de nos maux.
Dans ce dédale obscure, le temps s'étire,
comme une eau stagnante qui aspire.
Et pourtant, dans l'errance se dessine
une lumière faible, presque enfantine.
Elle murmure à l'âme égarée :
"Cesse de chercher, sois simplement là."
Les détours infinis deviennent clairs,
non pas pièges, mais ponts vers les airs.
Car dans l'acceptation du vide immense,
naît une vérité, douce et intense.
Didier Guy
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