avant qu'un talon ne rompe mon dos.
Craquant net sous la marche incertaine,
j'éclate en étoiles de porcelaine.
Ils dansent, ces pieds nus de confiance,
ignorant ma blanche résistance.
Le renard rôde, son rire est prompt
moi, je ne suis qu'un bruit qui ment.
Chaque éclat devient une larme sèche,
collant aux chairs, poisseuse flèche.
Le miroir, là-haut, voit tout en coin :
Mon destin n'était que plâtre et loin.
La ronde s'achève en poussière fine,
balayée d'un geste qui devine.
Le piège ? Il gît dans ma blancheur,
fragile atlas d'une chaleur.
Didier Guy
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