ce matin, tout est artifice.
Un regard louche, un air trop sage,
et soudain le piège se déploie, large.
Les crédules marchent sur des coquilles d’œuf,
leurs pas hésitants, leurs cœurs en feu.
Le farceur, lui, est un renard blond,
qui danse entre les fils du mensonge.
L'absurde est un miroir sans tain,
où l'on se perd, où l'on se peint.
Les éclats de joie sont des flèches vives,
transperçant les âmes trop naïves.
Ce jour est une ronde sans fin,
où l'on trébuche, où l'on rit sans frein.
Le monde bascule, léger, vainqueur,
et le cœur s'allège, même trompeur.
Didier Guy
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