comme un songe à demi surpris,
peignant le ciel en mille éclats
de lumière qui se mêla.
La voûte au fond du lac frissonne,
sans qu'une brise la façonne,
et mon âme s'y reconnait
en ce miroir qui disparaît.
Est-ce mon visage ou sa fuite
dans cette image qui palpite ?
Est-ce mon cœur ou son tourment
sur l'asphalte, furtivement ?
Le vent passe en traînant son aile,
l'image fond, devient rebelle,
ne laissant qu'un trouble insensé,
un moi flou, presque effacé.
Didier Guy
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