ses néons saignent sur les épaules.
Les immeubles, cages de verre,
piègent des vies dans leur serre.
Chaque pas est un mot pressé,
chaque regard, un cri glacé.
La ville bat comme un cœur las,
rythmé par le souffle des métros.
Est-ce un monstre ou une mère ?
Elle dévore et désaltère.
Son âme est un puzzle éclaté,
où chacun cherche sa clarté.
Didier Guy
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