Un souffle chaud sur une tasse froide,
et ton absence au bord du jour.
Le ciel s'efface, couleur pâle,
rien que l'ombre d'un ancien détour.
L'air semble lourd de ce qui pèse,
une phrase presque commencée.
Le silence glisse, il apaise,
mais ne parvient pas à m'effacer.
Tes lèvres, souvenir qui vacille,
effleurent encore mes matins lents,
comme un soupir sur l'argile,
avant que tout redevienne blanc.
Didier Guy
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