où le joueur suprême, avec un air pensif,
mélange les passés, les chances envolées,
un sourire lointain, un regard évasif.
Mes peines sont des jetons, légers, sans vraie valeur,
lancés sur le tapis d'un destin incertain.
Chaque souffle une mise, chaque angoisse une erreur,
attendant le verdict d'un geste souverain.
L'univers se retient, un instant sans clarté,
avant que le hasard ne révèle son jeu.
Et moi, simple mortel, je fixe l'obscurité,
cherchant un sens secret au silence de Dieu.
Didier Guy
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