que les doigts comprennent mieux que les yeux.
Sous la lumière, elle dessine un sillage,
une ligne qui raconte sans aveux.
Cette marque, souvenir d'une bataille,
n'est pas défaite mais victoire inscrite.
Quand ses doigts glissent sur cette entaille,
son sourire traduit ce manuscrit.
Cette trace porte un récit sans son,
comme un poème gravé dans la chair.
La peau garde mémoire de la leçon,
un relief plus profond que le temps clair.
Didier Guy
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