suspendu entre ciel et néant,
le vide m'étreint, me caresse
de ses doigts froids et transparent.
Chaque seconde s'étire, lourde
comme un plomb dans l'air cristallin,
mon cœur bat contre le silence
qui dévore mes matins.
Je cherche un ancrage, une voix
dans cette mer de solitude,
mais seul l'horizon me répond
par son indifférence nue.
L'âme dérive sans boussole,
portée par des courants invisibles,
vers des rivages inconnus
où l'espoir devient possible.
Didier Guy
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