sous un ciel lourd de bleu profond.
Les mots sont restés là, tout bas,
comme un secret que l'on fond.
L'ombre danse où tu t'es perdue,
une absence qui creuse son lit.
Je cherche en vain ta silhouette,
mais le fleuve a tout englouti.
Pourtant, je sens ton souffle,
mêlé au vent qui frôle mon front.
Ce quai respire, et je m'accroche
à l'espoir d'un retour profond.
Didier Guy
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