grandit un silence de plomb.
Chaque coin de cette maison
porte ton nom non prononcé.
L'ombre noir danse et se moque,
crisse ses vérités cruelles.
Un cœur cherche, l'âme chancelle,
prisonnière de ce qui choque.
Tu n'est plus, mais tu envahis
chaque souffle, chaque pensée.
L'absence devient ta présence,
paradoxe qui m'affaiblit.
Il fouille dans le néant,
trouve partout ton souvenir.
Comment peut-on tant souffrir
d'un fantôme si dévorant ?
Didier Guy
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