le bleu froid du pixel me brûle les yeux.
Je vois cette lumière comme un tyran,
qui dévore mes nuits et mes jours précieux.
Un ami l'avait dit : "Cette chose nous mange",
mais j'ai ri de ses mots d'un autre temps.
Maintenant je comprends cette revanche,
quand l'écran devient plus fort que le sang.
Mes doigts glissent sur le verre glacé,
prisonnier d'un monde qui n'existe pas.
Je cherche à fuir, mais le sort est jeté :
L'homme face à la machine, qui gagnera ?
Les notifications clignotent sans fin,
comme des phares dans la nuit éternelle.
Je résiste encore, mais jusqu'à quand ?
Cette guerre numérique me révèle.
Didier Guy
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