un parfum de métal vert traîne, âcre et sourd.
Ce rêve m'habite, tenace, sans trêve,
comme une ombre qui grandit quand le jour se lève.
Je marche, et chaque souffle est une feuille morte,
un reste de ce qui fut, une vie trop courte.
L'amertume est un arbre aux racines profondes,
ses branches, mes soupirs, ses fruits, mes secondes.
Je cultive en silence ces plantes de fer,
elles poussent, indifférentes, sans rien espérer.
Le jardin de mon âme est clos, sans horizon,
mais j'y respire encore, à ma façon.
Didier Guy
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