Illusions du Marché

  Dans les vitrines, des promesses scintillent, des rêves en carton, façonnés pour plaire. L'éclat du rouge, comme un cri qui s'agite, masque les douleurs que le cœur ne sait taire. Achète ta joie, mais à quel prix, dis-moi ? Les sourires vendus, goûts amers de l'absence, une lueur trompeuse, un reflet de choix, des ombres dansent, mènent à la décadence. Les rêves sont des pièces, échangées pour rien, les mots sont des chaînes, ligotant notre être. L'illusion d'un monde, un festin sans lendemain, le désir se fane, mais l'appétit s'apprête. Didier Guy

Lueurs Citadines

Entre deux trottoirs, le temps s'arrête,
un homme marche, le monde est absent.
Ses yeux portent l'ombre des jours muets,
l'odeur de l'oubli, un vent lent.

Le rouge des feux clignote, indifférent,
il traverse les heures sans un son.
La ville bruisse, lui reste silencieux,
son histoire s'écrit dans le béton.

Les murs gardent l'écho de ses pas perdus,
sous un ciel lourd de nuages gris.
Chaque rue est une tournée,
dans le livre infini de Paris

Didier Guy

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Sous la peau du silence

L' Encre Vive

L'oubli en 4G