un homme marche, le monde est absent.
Ses yeux portent l'ombre des jours muets,
l'odeur de l'oubli, un vent lent.
Le rouge des feux clignote, indifférent,
il traverse les heures sans un son.
La ville bruisse, lui reste silencieux,
son histoire s'écrit dans le béton.
Les murs gardent l'écho de ses pas perdus,
sous un ciel lourd de nuages gris.
Chaque rue est une tournée,
dans le livre infini de Paris
Didier Guy
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