versée sur grains noirs, elle s'abandonne.
La vapeur monte, les sens se rassemblent,
tandis que l'aube aux vitres frissonne.
Mes gestes sont les mêmes chaque jour,
précis comme un horloger ancien.
La tasse chaude réchauffe mes contours,
et le silence devient mon gardien.
Cette liturgie du petit matin,
ce bronze liquide qui coule et apaise,
forge en moi un homme souverain,
ancré dans sa propre genèse.
Didier Guy
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