mes traits déformés par la lumière froide,
chaque notification promet des liens,
mais seul résonne le vide en moi
Mes doigts glissent sur cette surface lisse,
cherchant la chaleur d'une peau absente.
Les conversations s'accumulent,
pourtant je parle à des fantômes.
Dans cette chambre bleue de pixels,
je compte les heures qui s'effacent.
L’algorithme connaît mes désirs,
mieux que celui qui partage ma place.
Connecté à mille et un visages,
je me perds dans ma propre image.
Le monde entier dans ma paume,
et pourtant, je suis seul homme.
Didier Guy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire