ses veines ouvertes pleurent le pétrole.
Je vois l'homme creuser ses propres règles,
pendant que meurt chaque arbre, chaque école.
Ma colère monte comme une marée,
pourpre et brûlante contre l'indifférence.
Les forêts tombent, l'air s'est raréfié,
et nous restons sourds à cette souffrance.
Le combat gronde au fond de mes entrailles,
car demain nos enfants nous demanderont
pourquoi nous avons laissé tant de batailles
se perdre dans le silence et l’abandon.
Je lève ma voix comme un poing fermé,
pour cette planète qu'on veut achever.
Didier Guy
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