Dans ma bouche persiste encore ton rire,
sucré comme le miel d'automne
que tu versais dans ton thé brûlant,
pendant que la cannelle dansait.
Mes papilles gardent ta mémoire,
cette douceur qui ne s'efface pas
même quand tes pas ont disparu
du seuil de notre intimité.
Je ferme les yeux, je retrouve
cette saveur de nos matins,
quand tes lèvres contre les miennes
goûtaient l'épice et le chagrin.
Aujourd'hui le vide a le goût
de ce que tu ne diras plus,
et dans chaque gorgée amère
je bois l'absence qui perdure.
Didier Guy
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