tandis que je cherche un sens perdu.
Les pixels dansent, froids et sans émoi,
dans cette prison que j'ai construite.
Mon cœur bat au rythme des alertes,
chaque bip résonne comme un glas.
Je scroll l'infini, les heures inertes
s'égrènent sans que rien ne se passe.
La lumière artificielle me brûle,
mais je reste là, hypnotisé.
Mon spleen moderne se dissimule
derrière ces écrans connectés.
Où sont les vrais battements du monde ?
Je les ai perdus dans le réseau.
Ma solitude est devenue profonde,
noyée sous les faux signaux.
Didier Guy
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