L'acier a mordu la chair du temps,
ouvrant la veine où coule l'amertume.
Je sens couler ce sang lent
qui nourrit une autre brume.
La blessure parle plus fort
que tous les cris de victoire.
Dans ce silence de mort
naît l'esquisse d'une histoire.
Car l'homme debout sur les décombres
voit se lever d'autres montagnes,
d'autres défis dans les ombres,
d'autres terres à gagner.
Le fer qui tranche aujourd'hui
forge les clés de demain.
Chaque fin devient un puits
où puiser un nouveau chemin
Didier Guy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire