les néons promettent l'impossible bonheur.
Chaque produit scintille, chaque offre gouverne
ces cœurs affamés cherchant leur valeur.
L'homme tend sa carte, geste automatique,
pour acheter ce vide qu'il ressent.
Les factures s'accumulent, mathématique
cruelle d'un bonheur qu'on paie comptant.
Demain, l'euphorie d'hier se fane,
et la dette grandit comme une ombre.
Dans ce cycle où l'envie se profane,
nous vendons notre paix contre du nombre.
Pourtant au fond, nous savons la vérité :
Aucun objet ne peut combler l'âme.
Mais nous continuons cette vanité,
prisonniers volontaire de ce drame.
Didier Guy
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