sous un ciel qui rompt le contrat de lumière.
Les racines, poings serrés sous la terre,
arrachent le béton qui les enlève.
L'orage vert gronce dans chaque feuille,
c'est un verdict qui tombe, lent et lourd.
L'homme, nu dans son propre discours,
écoute la sentence que le vent recueille.
Ce n'est pas une colère, c'est un adieu froid,
un retournement de silences et de causes.
La plaie du monde n'est plus une pause ;
Le sol se soulève et reprend son droit.
Didier Guy
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