les tiges s'élancent vers un ciel de plomb.
J'observe cette guerre silencieuse et certaine,
où la nature reprend ce qu'on lui a volé.
Les murs se parent d'une robe sauvage,
chaque feuille est un cri, chaque tige un défi.
L'homme a bâti sa cage de pierre et d'acier,
mais la sève coule plus fort que nos folies.
Dans cette jungle de verre et de goudron,
les racines creusent leur chemin vers la liberté.
Elles boivent l'asphalte comme une potion,
et transforme nos rues en jardin oublié.
Didier Guy
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