lâchant ce grain qui brûle encore.
Il y a un rouge qui saigne en silence,
un goût amer qui s'impose à ma langue.
Le sol respire sous la lumière lourde,
chaque pulsation s'ancre dans ma chair.
Je reconnais la pièce invisible
où la scène se rejoue, sans spectateur.
Mes mains portent l'histoire entière,
comme si la texture pouvait parler.
Et pourtant, tout s'échappe vers le bas,
comme l'instant qui refuse de rester.
Didier Guy
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