son chagrin de verre coule en nappes froides.
Monologue forcé, un azur qui ronge,
seul sur le miroir noir où nos vies se plongent.
Chaque alerte est un coup, chaque vibreur, un cri.
Cette froide clarté qui ne veut pas finir.
Je cherche le bouton, l'issue, la faille,
dans cette prison de lumière qui tenaille.
Ce bleu hanté scelle un pacte moderne :
Il capture le temps, dévore les journées.
Résister, c'est sentir son propre isolement,
dans la lueur constante d'un éternel présent.
Didier Guy
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