un combat silencieux contre le temps.
Il porte un masque doré, jamais brisé,
et traverse les ombres en souriant.
Il ne crie pas, ne brandit aucun feu,
juste ce jaune éclatant sur sa peau,
couleur de blé mûr sous un ciel radieux,
promesse entêtée d'un monde nouveau
On peut le piétiner, l'ignorer cent fois,
il renaît chaque matin sans blessure.
Sa résistance n'est pas celle des rois,
mais celle du grain qui fend la fissure.
Ironie tendre : il sourit de nos peurs,
lui qui n'a pour armure que sa clarté.
L'homme qui l'écrit connaît cette douceur :
Résister, c'est croire sans chercher à lutter.
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