Le calendrier ment quand la neige tombe,
en plein juillet, sur mes pensées d'hier.
Le froid s'installe où régnait la lumière,
et mes souvenirs portent des chrysanthèmes.
Les saisons trahissent leur ordre ancien,
le présent s'arrête, figé dans l'étrange.
je marche dans l'été comme en décembre,
mes pas laissent des traces dans le blanc.
Le temps refuse d'avancer encore,
prisonnier d'un gel qui ne fond jamais.
Les heures s'accumulent comme des flocons,
recouvrant tout de leur silence gris.
Didier Guy
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