Mes silences, notes sans instruments
s'accrochent aux murs comme un vieux refrain.
La nuit respire un parfum de temps lent,
où chaque pause est un coup de pinceau.
Je dirige l'absence, chef d'orchestre,
d'un geste lourd de ce qui ne viendra pas.
Le noir n'est pas vide : il chante, peu-être,
la mélodie sourde des pas perdus.
Didier Guy
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