Le rideau tombe, lourd de silence,
et le violon pleure ses notes anciennes.
Dans la pénombre verte de la scène,
un homme reste seul avec sa souffrance.
Les planches ont bu tous mes aveux,
chaque geste était un cri sans voix.
J'ai joué ma vie devant des yeux
qui ne sauront jamais pourquoi.
La catharsis promet un soulagement,
mais je quitte la scène plus brisé qu'avant.
Les applaudissements se sont tus,
et je ne sais plus qui je suis devenu.
Le violon sanglote encore dans l'ombre,
témoin fidèle de mes faux-semblants.
J'enlève mon masque, mais le nombre
des rôles joués me pèse doucement.
Didier Guy
Die deutsche Übersetzung des Gedichts ist hier verfügbar.
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