samedi 30 novembre 2024

L'ombre de la valise

Dans un écran brillant, aux lueurs hypnotiques,
une voix douce s'élève, allure chaotique.
« J’aime ma valise », résonne un souvenir,
et des milliers de vies s'en vont se suspendre au pire.

Dans la quête insensée de gloires numériques,
se plient des corps naïfs, dans des actes tragiques.
La valise refermée, le corps perd sa prison,
mais la douleur s'impose, effaçant l'illusion.

Une bosse éclatante, un sac de glace en main,
un miroir renvoyant un reflet incertain.
Le regret naît alors, dans un cri de douleur,
sous les rires moqueurs, où s’éteint la lueur.

Les réseaux sont un piège, un gouffre à nos envies,
ils captent nos erreurs, les gravent dans la vie.
Et malgré les alertes, les dangers signalés,
les écrans nous séduisent, leurs appâts étoilés.

La valise est un jeu, un symbole d'évasion,
mais sa toile fragile engendre la prison.
Dans ce cirque moderne où tout est spectacle,
chaque geste devient piège, chaque clic un obstacle.

Ainsi l’homme moderne, dans sa quête futile,
se perd dans des reflets, des ombres inutiles.
La valise se ferme, mais qui osera voir,
que ce sont nos esprits que l’on met dans le noir ?

Didier Guy

mardi 26 novembre 2024

Complainte des Routes Silencieuses

Sous l'immensité d'un ciel sans attache,
où brillent les phares comme des étoiles lointaines,
mon âme de routier lentement se détache
des chemins parcourus, des espérances vaines.

Les bitumes usés racontent mes histoires,
chaque virage inscrit un fragment de vie,
dans le ballet des roues et des territoires
où ma passion trouve sa propre harmonie.

Compagnons de route, fragments d'un même rêve,
vos visages croisés dans l'aube qui se lève,
illuminent les heures de votre présence.

La solitude n'est qu'une pause fragile,
un souffle entre deux mondes, un instant tranquille
où se reconstruit ma résiliente essence.

Didier Guy


Les routes du silence

Sur le bitume brûlant, je roule sans frein,

à travers des villes mortes, sous un ciel incertain.

Chaque kilomètre, une promesse envolée,

comme le vent vif qui murmure, sans jamais s'arrêter.


Des rêves perdus, éparpillés en chemin,

comme des feuilles d’automne, emportées par le destin.

À la recherche d’un amour, d’une chaleur éphémère,

mais tout se dissipe dans le creux de l'hiver austère.


Les haltes volées dans cette solitude infinie,

des refuges éphémères où l’esprit s’endurcit.

Un sourire discret, un café échangé,

puis je repars, l’âme toujours enchaînée.


La route est ma maison, j'accepte enfin,

que l’amour peut naître d’un instant anodin.

Dans les liens fragiles, les rencontres furtives,

je découvre la grâce dans l’éphémère des choses fugitives.


Et dans ce vent qui souffle, tantôt calme, tantôt violent,

je trouve une paix nouvelle, réconcilié avec l’instant.

Didier Guy

mercredi 20 novembre 2024

Harmonie des Abruzzes

Dans les Abruzzes, où la nature règne,

les montagnes et la mer se rejoignent.

Les forêts anciennes, les sommets escarpés,

un refuge pour la faune, un trésor préservé.


Les ours bruns et les loups, les aigles majestueux,

planent au-dessus des pics, dans les cieux.

Les chamois et les fleurs, l'edelweiss des hauteurs,

un sanctuaire de vie, un écrin de beauté.


Les parcs nationaux, gardiens de la terre,

protègent les merveilles, un héritage fier.

Les ermitages taillés dans la roche,

témoignent du passé, une histoire qui approche.


Les saveurs des Abruzzes, un festin de délices,

les pâtes et les vins, les fruits de mer exquis.

Les trabocchi suspendus au-dessus des vagues,

offrent des moments uniques, des souvenirs qui vaguent.


Les sentiers de randonnée, les pistes de ski,

les plages et les sports, un paradis ici.

Les Abruzzes, un joyau, une terre de rêve,

où la nature et l'homme vivent en harmonie.

Didier Guy


mercredi 13 novembre 2024

Ombres et Lumières Nocturnes

Dans la nuit, un voile noir se déploie,

les rues de la ville dansent avec les ombres.

Le poète nocturne, carnet en main,

saisit les éclats d'inspiration que le noir offre.


Chaque coin de rue, chaque murmure du vent,

des vers oubliés, des rêves en attente.

La nuit, alliée silencieuse, complice des libertés,

offre des aventures que le jour ne saurait donner.


Il s’immisce dans les ruelles sombres,

croise le regard du voyou, sourire audacieux.

Ensemble, ils arpentent les pavés usés,

échappant à la monotonie du monde diurne.


Sur un banc à l’abribus, la femme fatale,

beauté mystique, fumée en volutes éphémères.

Le poète s'approche, cœur battant,

capturé par l’énigme qu’elle représente.


La nuit continue de se peindre,

couleurs vives et ombres profondes.

La mystérieuse apparaît, muse errante,

faisant vibrer les cordes de l’âme des rêveurs.


Le rêveur se joint à leur cercle,

regard lointain, sourire mélancolique.

Il parle de voyages imaginaires,

horizons qu'il espère atteindre un jour.


Mais la nuit, bien qu’envoûtante, ne dure jamais,

le jour approche, brisant l'enchantement.

Le poète, conscient de l'éphémère beauté,

porte une promesse : revenir chaque nuit.

Didier Guy

Échos d'une Révolution Silencieuse

Dans les ruelles étroites de l'histoire,

elles avancent, inébranlables.

Leurs pas résonnent comme un tambour de guerre,

battant le rythme d'une révolution silencieuse.


Chaque voile ajusté est un acte de défi,

chaque livre ouvert, une fenêtre vers la liberté.

Leurs mains, jadis enchaînées par des lois obsolètes,

sculptent aujourd'hui les contours d'un nouvel Iran.


Le vent du changement souffle,

portant les échos de leurs revendications

par-delà les montagnes et les déserts,

jusqu'aux confins d'un monde attentif.


Dans les universités, les bureaux, les foyers,

elles sèment les graines d'une égalité future.

Chaque signature, chaque manifestation,

est une pierre posée sur le chemin de l'émancipation.


Leurs voix, autrefois étouffées,

s'élèvent en un chœur puissant,

mêlant les notes de la colère et de l'espoir,

dans une symphonie de transformation sociale.


Elles dansent sur le fil du rasoir,

entre tradition et modernité,

équilibristes courageuses

d'un futur en construction.


Les murs de l'oppression se fissurent,

sous la pression constante de leur détermination.

Dans chaque brèche, une fleur de liberté s'épanouit,

nourrie par la rosée de leurs larmes et de leur sueur.


Le monde les regarde, retient son souffle,

témoin d'une métamorphose historique.

Elles sont le cœur battant d'une nation en éveil,

les artisanes d'un lendemain où Femmes, Vie et Liberté

ne seront plus un slogan, mais une réalité vécue.

Didier Guy

lundi 11 novembre 2024

Échos de la Paix

Dans le silence des champs dévastés, 

où les âmes des soldats reposent, 

Le 11 novembre, jour sacré, 

nous rappelle les sacrifices imposés.

Les coquelicots, fleurs de souvenir, 

symbolisent la paix et l'espoir, 

dans le cœur des hommes, un désir, 

de ne plus jamais voir le noir.

Les cérémonies, les moments de silence, 

honorent ceux qui ont donné leur vie, 

dans la mémoire, une résonance, 

de gratitude et d'unité.

La guerre a laissé des traces profondes, 

des vies brisées, des terres meurtries, 

mais dans les cœurs, des liens se fondent, 

pour un avenir de paix et de vie.

Le jour de l'Armistice, jour de réflexion, 

nous invite à penser aux leçons, 

de la guerre, de la destruction, 

pour un monde de paix et de raison.

Didier Guy

Mémoires de l'Armistice

Dans le calme des champs dévastés, 

les fleurs rouges ont éclos, 

le souvenir des héros passés, 

sous le ciel gris, se révèle enfin.

Le onzième jour, le onzième mois, 

la paix revient, la guerre s'éloigne, 

les nations unies, enfin en joie, 

célèbrent l'espoir, la fin des effrois.

Les sacrifices, les larmes versées, 

les vies perdues, les âmes blessées, 

dans le silence, les cœurs se sont tus, 

pour un avenir, où la paix est due.

Les monuments, les cérémonies, 

les moments de silence, les prières, 

rappellent aux hommes, aux nations, 

l'importance de la paix, des unions.

Dans le monde, les peuples se souviennent, 

des horreurs passées, des leçons qu'ils tiennent, 

pour un futur, où la guerre est bannie, 

où la paix règne, où l'unité est scellée.

Didier Guy

dimanche 10 novembre 2024

Le Chant du Clown de la Route

Sur l’asphalte aux reflets du soir,

un homme en costume de couleur vive,

sous son sourire, un étrange savoir,

que cachait son visage, tout enjôleur, furtif.


Le vent portait sa voix d’un ton suave,

il entra, léger, dans mon camion,

à ses pieds, une étrange cave,

une valise en banane, son compagnon.


« Ami des routes, » chantait il sans trêve,

« La nuit est sombre mais pleine de joie, »

Sa musique m’entraînait en rêve,

pourtant l’ombre glissait sous sa voix.


Des fantômes dansaient dans le halo,

sous les lueurs fuyantes de l’asphalte,

silencieux, ils tournaient en solo,

et mon cœur sentait un froid, un élan de halte.


Il murmura, fixant l’horizon,

« Que ferais tu pour sauver une âme en peine ? »

Sa question perçait comme un glaçon,

un dilemme glissant dans une phrase sereine.


Puis l’air se fit plus dense et glacé,

les formes flottaient autour de moi,

et son rire triste, entrecoupé,

me laissa seul dans la brume et l’effroi.

Didier Guy


samedi 9 novembre 2024

L'Écho du Pouvoir

Dans un monde où les lois se taisent, 

un homme se dresse, les foules il enlace. 

Populiste, autoritaire, il s'impose, 

son virilisme, un écho qui se propage.

Les électeurs, en masse, le suivent, 

dans l'espoir d'un avenir qui brille. 

Les opposants, en colère, s'indignent, 

mais la justice, impuissante, vacille.

Les mots chocs, les promesses, les mensonges, 

tout est permis pour atteindre le sommet. 

Les femmes, les minorités, les étrangers, 

tous subissent son pouvoir sans concession.

Mais dans ce chaos, une lueur d'espoir, 

les voix s'élèvent, la résistance s'organise. 

Contre l'autoritarisme, contre la peur, 

la démocratie, en silence, se ressaisit.

Didier Guy

mercredi 6 novembre 2024

Les Histoires de la Nuit

Dans la nuit, sous les étoiles scintillantes,

un bahut s'arrête, moteur haletant.

Les phares éclairent les ombres dansantes,

et le silence règne, oppressant.


Une voix douce, mélancolique,

récite des vers, poésie antique.

les souvenirs d'enfance, magiques,

résonnent dans l'air, mystique.


Une femme apparaît, manteau noir,

ses cheveux sombres, visage pâle et froid.

Elle parle d'histoires, de choix non faits,

de chemins perdus, de secrets oubliés.


Les arbres murmurent, les grenouilles chantent,

dans la nuit, les âmes errantes.

Les histoires se mêlent, enchantent,

et la radio grésille, vibrante.


Il faut partir, maintenant, vite,

avant que la nuit ne nous engloutisse.

Le moteur rugit, la route s'ouvre,

et l'aube perce, nouvelle aventure.


Toutes les histoires méritent d'être entendues,

dans la nuit, sous les étoiles émues.

Chaque panne inattendue,

est une invitation à écouter, à vivre.

Didier Guy


lundi 4 novembre 2024

Échos de Pompéi

Dans les ruines d'une ville oubliée,

une maison minuscule, un trésor caché,

des fresques mythologiques, des histoires gravées,

Phèdre et Hippolyte, des amours déchirées.


Les murs parlent de légendes anciennes,

de satyres et de nymphes, de scènes sereines,

Vénus et Adonis, amour éternel,

le Jugement de Paris, un choix cruel.


Sans atrium, mais avec des halls et des cours,

des décorations somptueuses, des trésors,

des serpents sur l'autel, des offrandes rituelles,

des motifs botaniques, des scènes naturelles.


La cour, un jardin luxuriant, un sanctuaire,

des oiseaux de proie, des symboles de victoire,

des traces de rituels, des essences parfumées,

des fragments de marbre, des divinités sculptées.


La petite maison, un témoin du passé,

de l'évolution des styles, des goûts affirmés,

des aspirations de nouveaux riches, des rêves de grandeur,

une archéologie circulaire, une quête de vérité.

Didier Guy

Échos de la Détermination

Échos de la Détermination


Dans les rues, des milliers de voix s'élèvent,

des pancartes éloquentes, des slogans de détermination.

À trois jours d'une élection cruciale, elles marchent,

pour leurs droits, pour l'avenir, pour la liberté de choisir.


Le droit à l'avortement, un thème central,

un combat pour la dignité, pour l'égalité.

Des référendums, des restrictions, des peurs pour demain,

mais la solidarité féminine, un phare dans la nuit.


Une femme de 70 ans, venue de loin,

pour ses enfants, pour ses petits-enfants, pour un avenir meilleur.

La Cour suprême, remaniée, a restreint les droits,

mais les femmes ne reviendront pas en arrière, elles luttent.


Des contre-manifestants, des voix discordantes,

mais la foule les couvre, les pancartes les cachent.

Voter, un acte de résistance, un acte de foi,

pour empêcher les présidences non désirées, pour un futur de choix.

Didier Guy

dimanche 3 novembre 2024

Ombres et Vérités

Ombres et Vérités

Dans l'ombre des réseaux, une vidéo se propage,

semant le doute, la peur, et la colère qui rage.

Des mains étrangères, des agents de l'Est,

manipulent les esprits, dans un jeu funeste.


Des bulletins déchirés, une illusion,

une fausse vérité, une confusion.

Les électeurs, perdus, dans un tourbillon,

cherchent la vérité, dans un océan de mensonges.


La technologie, un outil, une arme,

qui peut détruire, ou bien réchauffer l'âme.

Les réseaux sociaux, un écho sans fin,

où la vérité se perd, dans un bruit assourdissant.


La confiance ébranlée, les institutions en péril,

les élections, un jeu, où le faux se mêle au vrai.

Les agents russes, des fantômes dans la nuit,

qui sèment le chaos, dans un monde en déroute.


Mais la vérité, comme une flamme,

brûle toujours, malgré la lame.

les responsables, avec courage,

dénoncent le mensonge, et montrent le visage.

Didier Guy

Ombres des Géants

Ombres des Géants

Dans l'ombre des géants, la tension monte,

les mots se font armes, les regards se confrontent.

Sanctions et méfiance, un cycle sans fin,

les élections passent, mais le doute persiste en vain.


Les frontières se dressent, les cœurs se referment,

les désinformations, comme des vents violents,

soufflent sur les esprits, semant la confusion,

dans ce jeu de pouvoir, où règne la suspicion.


Les dirigeants dansent, sur un fil tendu,

leurs paroles ambiguës, un message confus.

La paix, un espoir lointain,

dans ce monde de haine, où le conflit est certain.

Didier Guy

Les Lions de l'Esprit

Les Lions de l'Esprit

Dans les rues de Kinshasa, sous le soleil ardent,

un club de boxe vibre, un esprit flamboyant.

Les Lions de l'Esprit, un nom qui résonne,

où chaque coup de poing, une histoire se donne.

Un jeune boxeur, au regard enflammé,

rêve de gloire, par son père inspiré.

Sa coach, ancienne championne, le guide,

dans chaque combat, une étoile qui brille.

La cuisinière, au cœur généreux,

prépare des plats, un soutien précieux.

Les rêves et les rires se mêlent aux repas,

chaque assiette, un symbole de solidarité.

Les enfants, fascinés, observent avec fierté,

le jeune boxeur, leur héros, leur modèle.

Le club devient un phare d'espoir,

où chaque coup de poing est un cri de victoire.

Didier Guy




L'Esprit du Ring

 

L'Esprit du Ring

Dans les rues de Kinshasa, où les rêves prennent leur envol,

les boxeurs s'entraînent, avec espoir et ardeur.

Le "Rumble in the Jungle", écho d'un passé glorieux,

inspire les jeunes, leur donne un but précieux.

Les clubs de boxe, refuges de solidarité,

offrent aux enfants une nouvelle réalité.

Malgré les défis, les obstacles et les peurs,

ils luttent ensemble, avec cœur et ferveur.

Les rues et les stades, témoins de leur courage,

accueillent les combats, symbole de leur héritage.

Cinquante ans après, l'esprit reste vivant,

la boxe au Congo, un rêve éternellement.

Didier Guy

 


samedi 2 novembre 2024

Rencontre sur la route

 

Rencontre sur la Route

Dans les routes sans fin, sous le ciel étoilé,

je conduis mon camion, par le destin guidé.

Un jour, sur le parking, une scène étrange,

un collègue petit, un géant en échange.

Il parlait sans cesse, un vrai moulin à paroles,

derrière les vitres, des rires en cascade.

Nos noms, nos tailles, une ironie du sort,

un spectacle comique, un sketch en plein essor.

Les employés riaient, leurs yeux pleins de larmes,

nous étions la blague, la comédie des charmes.

Un grand et un petit, côte à côte en duo,

comme un épisode de Tom et Jerry en écho.

Je me souviens encore, de cette rencontre,

un moment de rire, une anecdote à conter.

Dans la vie de routier, des histoires à foison,

des souvenirs gravés, dans le cœur et la raison.

Ainsi va la vie, sur les routes infinies,

des rencontres étranges, des scènes réunies.

un grand et un petit, un duo improbable,

Une comédie humaine, un récit inoubliable.

Dans les routes sans fin, sous le ciel étoilé,

je conduis mon camion, par le destin guidé.

Un jour, sur le parking, une scène étrange,

un collègue petit, un géant en échange.

Didier Guy

 


Dans le tumulte des voix

Dans le tumulte des voix

Dans le tumulte des voix, deux camps s'affrontent,

sous les projecteurs, chaque geste compte.

Un micro trop bas, un rire éclate,

l'autre camp, soutenu, ne se débatte.

Les sondages serrés, l'incertitude plane,

chaque État clé, une bataille profane.

Une star chante, un appel résonne,

dans le Wisconsin, chaque vote pèse.

Didier Guy

 

 

Marée de désespoir

Marée de Désespoir

Les eaux montent, les cœurs se noient,

dans un chaos de boue et de froid.

Les ponts noirs de monde, les âmes en peine,

la solidarité, seule, reste sereine.

Les villages coupés, les vies emportées,

la colère gronde, les esprits tourmentés.

Les bénévoles armés, les cœurs en bataille,

dans ce décor de fin du monde, sans détail.

Les rues nettoyées, les larmes séchées,

la nostalgie règne, les souvenirs échoués.

Les militaires déployés, les recherches sans fin,

dans ce drame humain, où l'espoir est vain.

Didier Guy

 


 

 

vendredi 1 novembre 2024

L'âme de la route

L'âme de la route

Sous le poids des étoiles, dans l'ombre des grands cieux,

ma cabine devient un temple silencieux.

Les vers dansent, fugaces, au murmure des routes,

tissant l'écho vibrant de mes profondes doutes.

Chaque mot est un phare, un souffle libéré,

qui, loin des foules, ose un pas vers la clarté.

La lueur bleue éclaire mes nuits solitaires,

quand la nature s'endort sous des cieux éphémères.

Aujourd'hui, je transmets mes fragments de voyage,

en mots sincères, en vers, offerts comme un présage.

Mon blog est une porte ouverte aux cœurs perdus,

un appel à rêver, où s'effacent les rues.

Et si un jour, des âmes croisent mes poèmes,

qu'elles y trouvent espoir, comme au bord d'un poème.

Car la route est un chant qui murmure au passant,

une étreinte de vie, un souffle apaisant.

Didier Guy

 

  

L' Encre Vive

L'encre coule, rouge et vive, sur la page, elle s'étale, une vie naît, fugitive, sous la main qui la révèle. Le poète, tel un créate...